Éducation et formation

La CFDT numéro 1 dans l'enseignement supérieur et la recherche

12 juin 2015

Enseignants-chercheurs, chercheurs et personnels ont élus leurs représentants au Cneser.


Le 28 mai dernier, tous les personnels (enseignants-chercheurs, personnels EPIC, chercheurs et personnels EPST) de l’enseignement supérieur et de la recherche était appelé à élire leurs représentant au Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser). Avec 12 élus, et 21,52% des voix la CFDT est devenue le 11 juin 2015 la première organisation syndicale au Cneser. La CFDT renforce ainsi sa présence dans l’enseignement supérieure et la recherche.

La CFDT défend un grand service public de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ESR), soutien du développement des connaissances, de l’insertion professionnelle et de  la démocratisation de la réussite des étudiants. Pour  cela, la CFDT exige de l’État qu’il assume ses responsabilités, notamment en matière de financement et de définition d’une stratégie nationale pour  l’ESR.  La CFDT défend un projet ambitieux pour l’ESR qui permet de réunir l’ensemble des formations post-bac et une recherche de qualité, et de faire travailler ensemble tous les acteurs de la recherche, qu’elle soit portée par les universités ou par les organismes de recherche et en lien avec le privé. Syndiquant l’ensemble des personnels, la CFDT se bat pour défendre l’intérêt général et porter  un projet de société plus juste et solidaire.

La CFDT Cadres apportera tous son soutien aux élus CFDT et continuera ses actions envers les jeunes diplômées afin que leurs insertions professionnelles soient réussies, continuera ses actions avec les doctorants et les chercheurs.


Ce que la CFDT veut pour l’enseignement supérieur et la recherche

Une recherche et un enseignement supérieur collaboratifs : au lieu de la concurrence, développer les coopérations entre établissements et la coordination de l’ensemble de l’ESR à l’échelle nationale et territoriale ; une représentation démocratique de l’ensemble des personnels dans les instances.

Revoir la répartition et les modes d’attribution des crédits alloués à l’ESR : rééquilibrer les financements des établissements et organismes en faveur des dotations récurrentes, afin de mettre fin à la précarité des recrutements engendrés par les financements sur projets et de leur permettre d'assurer solidement dans le temps leur équilibre financier : maintien des emplois, crédits suffisants pour la maintenance et la mise en sécurité des bâtiments, investissements dans des outils de recherche … ; évaluer et modifier le crédit Impôt Recherche en conséquence pour notamment favoriser davantage les PMI-PME et les structures de recherche publiques (EPIC, laboratoires) ; financer des mesures nouvelles afin de répondre aux ambitions affichées pour l’ESR français et notamment par des Contrats de Projet État Région ; développer la dimension internationale de l’ESR : Nous défendons un modèle de recherche collaborative au niveau européen. La stratégie ESR française ne peut se construire comme un bastion isolé : il faut aussi l’articuler avec des politiques d’ESR européennes.

 

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