C'est dans les métiers qualifiés que progresse l'emploi
Les effectifs des ingénieurs de l’informatique augmentent particulièrement.
Au cours des trente dernières années, l’emploi a fortement progressé en France dans la quasi-totalité des métiers les plus qualifiés, à l’exception de ceux des dirigeants d’entreprise et des enseignants. Il a décliné dans certains métiers peu qualifiés de l’industrie et de l’agriculture qui pesaient encore fortement au début des années quatre-vingt, alors que d’autres métiers peu qualifiés du tertiaire ont été très dynamiques avec les services à la personne : aides à domicile, aides ménagères et assistantes maternelles…
Les effectifs des ingénieurs de l’informatique augmentent particulièrement, de 49 000 emplois environ au début des années 1980 à plus de 350 000 en dans les années 2010-2012. La hausse de l’emploi est aussi très forte pour les cadres des services administratifs, comptables et financiers (+414 000 emplois), les personnels d’étude et de recherche (+234 000), les ingénieurs et cadres de l’industrie (+148 000) ou encore les cadres de la banque et de assurances (+135 000) (source : Dares, En 30 ans, forte progression de l’emploi dans les métiers qualifiés et dans certains métiers peu qualifiés de services).
Le besoin de qualification et d'expertise s’élève constamment sous l'effet du renouvellement technique général et du développement durable. La catégorie cadres augmente en volume, indépendamment de la question du statut, avec une grande diversité de filières et de fonctions, telles que : dirigeants, managers (managers de haut niveau, managers de proximité, chefs de projet), professionnels (études et méthodes, développeurs, experts dont les chercheurs), commerciaux… L’expertise en général augmente, en lien avec les changements dans les méthodes, les moyens, les produits et les services. En particulier, le nombre de cadres dits « professionnels» progresse vite, en lien avec l’évolution rapide des technologies et l’effort général de recherche et développement, en France comme dans d’autres pays. Cette évolution fait émerger un besoin de reconnaissance des différents niveaux d’expertise.
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