Vie syndicale

Vers un autre partage des profits

01 déc 2008

La crise impose une nouvelle gouvernance de l'entreprise. Notre tract.


Rémunération des dirigeants, les cadres demandent des comptes

La part redistribuée aux salaires a profité pour trois quarts aux plus hauts revenus de l’entreprise. A l’opposé, 80% des salariés des classes moyennes subissent une stagnation, voire une baisse de leur rémunération. Les rémunérations des dirigeants, l’opacité des critères de leur attribution sont à la base des abus et des dérives actuelles. La tentative de moraliser le système ne produit pas de résultats.


Pour la transparence et le contrôle des rémunérations des dirigeants

Le débat public est focalisé sur la question des bonus et des traders, pour faire échouer toute tentative de refonder la gouvernance d’entreprise. Les critères de la rémunération des patrons ne peuvent uniquement être décidés au sein des conseils d’administration ou des comités de rémunération qui, tels qu’ils sont composés aujourd’hui, ne peuvent pas jouer un vrai rôle de contrepouvoir et de contrôle. De plus, les rémunérations doivent tenir compte d’indicateurs de performances socialement responsables. Les comportements irresponsables de la part de certains dirigeants doivent être sanctionnés à la hauteur des erreurs commises.

Touchés par la crise et par l’intensification du travail. Les cadres sont victimes de licenciement et la question de l’emploi redevient primordiale. Ils sont désormais plus nombreux à perdre leur emploi qu’à sortir du chômage. Parallèlement, les augmentations de salaire sont ténues et toutes les formules de rémunération variable sont en importante baisse.